[Timbre-poste] [Mag'Timbre]  Correspondance philatélique

Quand vous adressez un envoi à un philatéliste, il est important de soigner son envoi : bien emballer le contenu bien sûr, mais le contenant (l'enveloppe) est aussi important !

Même si vous réaliser un pli "prémédité" (voir l'évaluation de l'intérêt d'un document) et donc pas un pli "nature", ce pli pourra aussi rentrer dans la collection du destinataire philatéliste.

Voici quelques conseils à respecter (dans l'idéal !) pour faire plaisir à votre correspondant, en bref un petit guide de l'affranchissement philatélique réussi :

  • Préférer une enveloppe blanche, au format "carré" plus facile à ranger que le format commercial. Choisir une enveloppe au rabat gommé et non pas autocollant, non doublée (à cause des problèmes de conservation des enveloppes modernes). Le papier doit avoir une surface lisse, idéale pour les oblitérations.
  • Le problème le plus important est celui de l'affranchissement philatélique.
    • La plupart des philatélistes préféreront un timbre de collection, même si l'utilisation de timbre-poste d'usage courant particulier (de roulette, de carnet, avec bord de feuille avec inscription, plusieurs timbres pour former un affranchissement composé, bloc, ...) peut être bien plus intéressante. Les vignettes de distributeur, les étiquettes de guichet sont collectionnées mais intéressent relativement peu de philatélistes. Les prêt-à-poster avec une illustration locale sont aussi un bon choix.
    • N'utiliser que des timbres de premier choix, s'il manque une dent, qu'il y a une déchirure, ... utiliser ce timbre pour du courrier non philatélique.
    • Conserver toujours les bords de feuille, surtout si ces derniers ont des inscriptions marginales, mais même s'il n'en ont pas ! Un bloc de quatre est préférable à une bande de 4, elle-même préférable à 4 timbres détachés.
    • Utiliser des timbres dans leur période d'utilisation (avant leur retrait).
    • Respecter le tarif.
  • Après avoir collé le ou les timbres-poste (pour avoir toute latitude de placer les timbres), inscrire soigneusement l'adresse du correspondant. Le feutre résiste mal au temps, un style à bille ou à plume est recommandé.
  • Une belle oblitération peut compléter le pli, une oblitération manuelle est préférable (il faut se rendre au guichet pour la demander) : les timbres de collection sont souvent trop grands pour être oblitérés proprement mécaniquement. N'hésiter pas à poster dans un petit bureau : l'oblitération d'un agence postale (mention AP) ou d'un guichet annexe (mention GA) est plus rare.

Un bel affranchissement tient compte du destinataire : en fonction de ses goûts philatéliques, on peut personnaliser l'envoi.

Vous pouvez apposer la mention "Correspondance Philatélique" sur votre envoi : cette inscription indique au postier qu'il doit oblitérer l'enveloppe soigneusement, lui interdit par exemple d'utiliser le stylo pour annuler un affranchissement non oblitéré au départ. Par contre, il est assez rare que cette directive soit appliquée, et de plus cette marque enlève toute chance au pli de passer pour une enveloppe "nature".

Il faut malheureusement mentionner le danger qui guette l'affranchissement philatélique : le vol. En effet, des philatélistes se plaignent régulièrement (dans le courrier des lecteurs des magazines philatéliques par exemple) que certains plis n'arrive jamais à leur destinataire. Il ne s'agit que de quelques gouttes d'eau évaporées dans un océan de lettre, mais cela signale au postier malhonnête que l'enveloppe contient sans doute des timbres d'une certaine valeur.